Mon diplôme en sciences économiques de l’Université d’Ottawa m’a permis d’assister à de nombreux ateliers sur le développement international et ses effets. Mes études m’ont aidée à croire en ses bénéfices et, surtout, en son importance. Je me considère Canadienne autant que citoyenne du monde. Et, je crois qu’avec cette citoyenneté mondiale vient de nombreuses responsabilités, dont celle d’assurer le bien-être de chacun. C’est pour cette raison que je participe, maintenant, activement, dans le développement international en tant que volontaire pour un placement outremer à long terme avec Ingénieurs Sans Frontières Canada.
Mon partenaire outremer est l’Association Tin Tua, faisant partie du Programme National des Plateformes Multifonctionnelles pour la Lutte Contre la Pauvreté, au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest. L’acquisition d’une Plateforme Multifonctionnelle (PTF) par la population d’un village se déroule en dix étapes. Mon travail est surtout orienté vers les dernières étapes de cette implantation, soient celles relatives au développement des Activités Génératrices de Revenus (AGR) liées à la PTF.
Au cours du processus d’acquisition d’une PTF, le groupement de femmes demandeur est formé à gérer ce nouvel outil tel une entreprise, à développer un esprit d’entreprenariat, et à générer des revenus de la machine. Le gain de temps et de revenu, que l’utilisation de la PTF offre aux femmes bénéficiaires, permet à ces dernières de développer de nouvelles AGR; multipliant ainsi les sources de revenus de celles-ci.
La Responsable AGR de la Cellule d’Appui Conseil (CAC) de Tin Tua et moi-même travaillons ensemble à structurer le département des AGR, à trouver de nouvelles activités appropriées et rentables, et à assurer le suivi & évaluation de celles-ci au niveau terrain; dans le but de diminuer, davantage, le niveau de pauvreté des femmes bénéficiaires de la PTF.
Pendant mon séjour au Burkina Faso, je tente t’intégrer entièrement ma communauté locale afin d’obtenir un certain niveau de confiance et de respect de la part de la population et de mes collègues. Je vois maintenant le mode de vie d’ici, non plus comme un défi, mais, plutôt, comme un rythme de vie auquel j’adhère. Je continue d’apprendre la langue locale, ce qui me permet de mieux communiquer mes intentions et les raisons de ma présence ici. Je tente, également, si possible, de briser certains stéréotypes, autant Africains qu’Occidentaux.
Mon but premier, ici, est de participer et de multiplier les petites victoires liées au développement international. Sociales ou professionnelles, ces petites victoires seront, je l’espère, la preuve durable de mon travail au Burkina Faso.
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